Hier, je suis tombé par hasard sur une interview récente de Sylvain Tesson.
Comme souvent, c'est un plaisir de l'écouter.
:
À la fin, la journaliste lui a posé une question du genre : "et l'amour dans tout cela ? ".
Il a alors répondu :
"Quand on est toujours dans le mouvement, on
perd la capacité à construire quelque chose, un foyer, une stabilité.
À trop parcourir la steppe, on s’aperçoit un jour, peut-être, qu’on a oublié de créer une base familiale stable.
Cette course éperdue à travers le monde ressemble au sillage d’un bateau.
Il y a un sillage, mais aussitôt qu’on se retourne, il disparait. La
mer cicatrice, il ne reste plus rien.
Mais, au moins, le bateau, il avance."
Bien sûr, ce qu'il dit est un peu caricaturale.
On peut tout à fait mettre dans sa vie des années de voyage, puit être plus posé. On peut construire sa base, afin de partir de temps en temps, heureux de revenir au port. Certains font le tour du monde en
famille.
Cela dit, il y a du vrai. Celui qui parcoure la steppe constamment ne peut s'établir.
Tapes sur Youtube "Sylvain Tesson MentorShow" pour regarder la vidéo.
Au menu cette semaine, la mise à jour de mon voyage à Sapa, nord Vietnam.
Et, une virée à Pasto, tout au sud de la Colombie.