Faut-il vraiment traverser un océan pour 5 jours de break ?
Je suis tombé sur un article du Devoir récemment.
Le titre :
« Arrêtons de voyager pour quelques jours de congé. »
Bon, tu me connais, ça a piqué ma curiosité.
Moi, le mec qui a passé une bonne partie de sa vie à faire l’éloge du voyage.
À parcourir le
monde. À en faire un mode de vie.
Et pourtant…
L’auteur y parle de ces escapades express à l’autre bout du monde.
Tu sais, genre “4 jours à New York” ou “un week-end à Bangkok parce que le vol était pas cher.”
Il dit ça crûment : ces mini-voyages à longue distance, c’est une aberration écologique.
Et il a pas tort.
Il n'y a pas que la dimension
écolo.
On part chercher de la déconnexion, et on revient rincé.
Décalé. Parfois même frustré.
Avec 400 photos floues.
Je l’ai fait aussi.
Je me souviens d'un voyage presse, invité par l'Office de tourisme du Japon pour 5 jours... Un des voyages les plus crevants que j'ai faits. Surtout que le programme était chargé. Le tout avec l'efficacité japonaise.
Je me souviens avoir essayé de
convaincre les officiels que personne ou presque ne va venir de France au Japon pour 5 jours. Ils pensaient en effet trop à la japonaise avec leur peu de jours de congés.
Ce n’est pas le voyage qu’il faut questionner.
C’est le rythme. L’intention. La conscience.
Voyager, ce n’est pas cocher une case.
Ce n’est pas “rentabiliser” trois jours off.
C’est vivre une expérience, s’immerger,
ralentir.
Sinon, quel est le sens ?
Et si, au lieu de multiplier les breaks à l'autre bout du monde…
… on partait moins souvent, mais plus longtemps ?
… ou plus proche, mais plus intensément ?
Sous peu, je serai en France pour quelques semaines.
J'ai la flemme de partir quelques jours dans une région d'Europe que je ne connais pas, juste pour quelques
jours.
Non que ma curiosité soit morte. Du tout.
Juste, à la place de ce speed, pourquoi ne pas faire plus de slow travel et découvrir plus lentement les quelques régions de France que je ne connais pas.
Le slow travel, cela m'a toujours parlé. Je n'ai jamais fait un tour du monde en un an, je trouvais cela trop speed déjà à 30 ans. J'ai préféré partir explorer plus longtemps des régions ou revenir dans des
pays.
C'est surtout ma personnalité au final.
Et toi, comment tu vois les choses ?
Au menu cette semaine, un article sur le pourquoi du voyage.
Des avantages auxquels on ne pense pas forcément...
Et, aussi une question de géographie : combien de continents ? Pas si simple, tu vas voir.